LOLISAM a écrit :Je suis certainement vieux jeu, mais j’ai un peu de mal avec ces joueurs de 16 ou 17 ans qui, sous prétexte qu’ils ont un certain niveau sportif plus ou moins avéré, sont prêts à s’éloigner de leur famille, de leurs copains et copines, de leur maison, pour répondre à des sollicitations de clubs qui n’offrent pas plus de garanties (voire moins) que leur club de cœur ou leur club phare local.
Peut-être que ces deux jeunes vont suivre des études là-bas (quoiqu’en Alamercery on a 16 ans et qu’un lycée palois vaut bien un lycée bayonnais) ou qu’ils suivent leurs parents, mais si ce n’est pas le cas…
Ces gamins oublient tout dès lors qu’on leur montre de la considération et qu’on les « starifie » un minimum, alors même qu’ils ont peut-être déjà très peu de chances de percer à Pau…
Certes au foot ils font déjà cela à 14 ans, mais je trouve tout de même que certains se laissent trop facilement « enfumer » et que leurs parents devraient peut-être tempérer ces ambitions souvent naïves.
Le pourcentage de ceux qui percent est très très faible. Que feront ces gamins après avoir oublié que leur avenir passe d’abord par un parcours scolaire et/ou d’apprentissage très sérieux ?
Il y a de plus en plus de chômeurs du rugby, et les clubs n’assument pas assez leur rôle pour sensibiliser les jeunes cadets ou juniors sur l’importance de ne pas négliger les études. L’exercice est difficile mais il est primordial d’être honnête vis à vis de ces jeunes.
En rugby aussi dès 13 ans ça commence à circuler, à changer de département ou au sein du département, à changer de collège, à être à l'internat, à être en sélection départementale et à être en double licence avec un club (comme la Section) qui évolue en Super Challenge de France, et ce sont des enjeux pour ces gamins, s'ils sont pas pris sur tel ou tel tournoi, avec la sélection ou en Super challenge, attention, les dents grincent...