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canto7king a écrit :Jako de Pau a écrit :Probablement le meilleur et le plus lucide article que j’ai lu sur le sujet
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top ... 568376.php
Hummmmm.... J'ai pas compris le sens et l'utilité de cet article, à part pour faire comprendre qu'on a gâché la fête, mais c'est tout...
L'Eclair a écrit :le staff de la Section Paloise en visite à la Real Sociedad
Les Palois ont profité de leur match à Anoeta pour échanger avec le club de Liga espagnole.
...
moneinchon a écrit :L'Eclair a écrit :le staff de la Section Paloise en visite à la Real Sociedad
Les Palois ont profité de leur match à Anoeta pour échanger avec le club de Liga espagnole.
...
On est un peu à la maison maintenant
canto7king a écrit :moneinchon a écrit :L'Eclair a écrit :le staff de la Section Paloise en visite à la Real Sociedad
Les Palois ont profité de leur match à Anoeta pour échanger avec le club de Liga espagnole.
...
On est un peu à la maison maintenant
Ouaip!!
mat6483 a écrit :Le résumé de la rencontre par Pierre Navarron , le chroniqueur de l'asso de l'aviron Bayonnais :
La défête...
J'ai pas aimé Anoeta, j'aurais voulu l'aimer comme un Vierzon avant de le détester, j'ai même pas attendu l'ultime coup de sifflet pour entendre tout autour de moi qu'on aurait jamais perdu ce match si on l'avait joué à Dauger: cruelle incertitude de l'humeur du supporter.
J'ai pas aimé l'ambiance, il n'y en avait pas, un brouhaha incessant à l'acoustique en révision, une Peña Baiona désaccordée, un BOC trop aphone pour être vrai, des chants qui ne sont jamais venus, trop de spectateurs, pas assez de supporters.
J'ai pas aimé ma déception à la fin du match, celle qui confine à la frustration acerbe, laissant au coin de la bouche ce goût d'amertume qui contraste avec la joie débordante de Palois venus, une fois de plus, botter le derrière d'une sous-préfecture qui s'est vue plus grosse que le boeuf béarnais.
J'ai pas aimé ces bordées de sifflets contre le buteur adverse, qui en plus ne servent à rien la plupart du temps, il y a mille autres choses à faire où à imaginer pour essayer de déstabiliser un buteur, le sortir de sa concentration en premier lieu mais toujours en le respectant.
J'ai pas aimé le match, il devait être une fête heureuse comme un mariage où tout est préparé à l'avance, le menu, les invités, le prêtre et les VIP, on a même convié la télé espérant la mondovision festive, mais au dernier moment, sans prévenir, le marié est moins sûr et la mariée, cette victoire moqueuse, a dit non pour partir avec un autre.
J'ai pas aimé refaire le film du match sur l'écran noir de ma nuit blanche, tout se rejoue, rien ne change, on perd à tous les coups , la malédiction des mages béarnais devient l'anathème qui rend impossible la victoire Bayonnaise contre des Palois sûrs de leur supériorité statistique.
Dès le début du match, les Béarnais imposent leur rythme fait de vitesse et d'enchaînements rapides, pourtant c'est une prise d'intervalle de Cormenier traversant la ligne adverse qui va ouvrir le bal des occasions perdues.
On se rend vite compte que l'on manque d'agressivité et que les actions incisives des Béarnais nous mettent dans l'embarras la plupart du temps.
Guillaume Ducat se rappelle à notre bon souvenir et règne en maître sur la touche, à aucun moment du match on n'aura les armes nécessaires pour dérégler sa bonne ordonnance et c'est un stock de munitions qu'on laisse à l'adversaire pour nous punir.
Les Palois abusent du jeu dans le petit côté comme s'ils avaient noté que la répétition des actions à cet endroit là nous fragiliserait ailleurs, en tout cas ça sentait le tableau noir à plein nez.
On fait beaucoup de fautes, des en-avants à foison, des passes dans le vide, il n'y a pas grand chose qui va bien sauf peut-être Orabe, tranchant comme une lame, découpant la défense Paloise, une longue passe pour Yarde à l'entrée des vingt-deux, l'ailier est repris, ruck rapide, Rouet pour Ceyte dans l'intervalle créé, nouvel en-avant alors qu'il était seul à 10 mètres de la ligne d'en-but.
Notre mêlée est dominatrice, celle de Pau est à la faute, pénalité de Lopez (3-0).
Comme trop souvent, on gère mal la sortie de camp après le coup de pied de renvoi et inévitablement on se met à la faute, Pau égalise par Henry (3-3).
Et puis nouvelle accélération des trois-quarts Palois, on est aux abois, on manque d'agressivité défensive, Gailleton meilleur marqueur d'essai du Top 14 rajoute une unité de plus à son compteur, transformation d'Henry (3-10).
On continue d'accumuler les erreurs avec des gestes inconsidérés, avec une fébrilité inhabituelle, bref on est à côté de la plaque, le match semble se jouer sans nous, même notre mêlée est en difficulté, pénalité d'Henry (3-13).
Mais on va repartir dans le sillage de Matis Perchaud bousculant à grands coups d'épaules ses adversaires, hélas il y a toujours une maladresse qui vient traîner dans nos lignes et faire commettre l'en-avant négligeant.
A la demi-heure de jeu, une honhada retentit dans le stade et brûle les cœurs bayonnais contrits qui voient les attaques bleues et blanches entachées de fautes de minimes, surement que Gorgadze, le capitaine Palois, y est pour quelque chose.
On voit son casque gris et son abnégation rugueuse se démultiplier aux quatre coins du terrain.
Alors le lanceur d'alerte de nos meilleurs essais va venir à la rescousse, la pénaltouche inévitable et ça marche au premier coup : Bosch marque l'essai de l'espoir, Lopez transforme (10-13).
Il ne reste presque rien à jouer, mais quand ça veut pas...
Pénalité pour Pau sur la sirène, Henry enquille (10-16).
Au retour des citrons comme dirait quelques vieux anciens, on semble avoir une énergie nouvelle, Ceyte marque un nouvel essai, après une passe au pied de Lopez pour Huguet, le passeur transforme l'essai, on est à nouveau devant, d'un petit point (17-16).
L'embellie est un feu de paille, Pau a repris la main, ils nous dominent dans tous les secteurs du jeu, même dans le jeu au sol où tous nos ballons sont ralentis et où on se fait contester par un soutien défensif supérieur à notre soutien offensif.
Un peu avant l'heure de jeu, Zach Henry va rendre la pareille à Lopez en exécutant une merveille de passe au pied pour Laporte, grillant la politesse à deux défenseurs Bayonnais et inscrire le deuxième essai Palois, évidemment transformé par Henry (17-23).
Les joueurs bayonnais vont continuer leurs approximations du jour, des touches perdues, des en-avants devant l'en-but et surtout une action Maqala/Yarde qui se rate de manière incompréhensible alors que l'essai est tout fait.
C'est peut-être le tournant du match, certains le pensent, de toute façon, inutile de supputer, on ne le saura jamais.
Lopez passe une pénalité (20-23).
Il reste à peine dix minutes de jeu et le coup de grâce est Palois, un pilier venu de Géorgie marque un essai entre les barres, le plomb tombe sur les épaules de tous les supporters bayonnais, Henry a transformé (20-30).
On ne sent pas les joueurs bayonnais capables d'aller chercher l'impossible en ce samedi, il y a trop d'à peu près qui leur colle aux basques.
C'est l'agacement qui l'emporte, et il n'est jamais bon conseiller, Ceyte en fait les frais pour une peccadille qui se transforme en carton jaune et le public accorde le césar du déshonneur pour le talonneur remplaçant de Pau, triste émule d'un Neymar du pauvre.
La défaite est amère mais logique, il n'y a rien à dire, il va falloir se remettre la tête à l'endroit pour continuer à croire à un bout de graal ou à défaut de remporter les deux derniers matchs à Jean Dauger, là où on est toujours invaincu...
Prochain match à La Rochelle pendant la fête du jambon, c'est un signe, non ??
mat6483 a écrit :Le résumé de la rencontre par Pierre Navarron , le chroniqueur de l'asso de l'aviron Bayonnais :
La défête...
J'ai pas aimé Anoeta, j'aurais voulu l'aimer comme un Vierzon avant de le détester, j'ai même pas attendu l'ultime coup de sifflet pour entendre tout autour de moi qu'on aurait jamais perdu ce match si on l'avait joué à Dauger: cruelle incertitude de l'humeur du supporter.
J'ai pas aimé l'ambiance, il n'y en avait pas, un brouhaha incessant à l'acoustique en révision, une Peña Baiona désaccordée, un BOC trop aphone pour être vrai, des chants qui ne sont jamais venus, trop de spectateurs, pas assez de supporters.
J'ai pas aimé ma déception à la fin du match, celle qui confine à la frustration acerbe, laissant au coin de la bouche ce goût d'amertume qui contraste avec la joie débordante de Palois venus, une fois de plus, botter le derrière d'une sous-préfecture qui s'est vue plus grosse que le boeuf béarnais.
J'ai pas aimé ces bordées de sifflets contre le buteur adverse, qui en plus ne servent à rien la plupart du temps, il y a mille autres choses à faire où à imaginer pour essayer de déstabiliser un buteur, le sortir de sa concentration en premier lieu mais toujours en le respectant.
J'ai pas aimé le match, il devait être une fête heureuse comme un mariage où tout est préparé à l'avance, le menu, les invités, le prêtre et les VIP, on a même convié la télé espérant la mondovision festive, mais au dernier moment, sans prévenir, le marié est moins sûr et la mariée, cette victoire moqueuse, a dit non pour partir avec un autre.
J'ai pas aimé refaire le film du match sur l'écran noir de ma nuit blanche, tout se rejoue, rien ne change, on perd à tous les coups , la malédiction des mages béarnais devient l'anathème qui rend impossible la victoire Bayonnaise contre des Palois sûrs de leur supériorité statistique.
Dès le début du match, les Béarnais imposent leur rythme fait de vitesse et d'enchaînements rapides, pourtant c'est une prise d'intervalle de Cormenier traversant la ligne adverse qui va ouvrir le bal des occasions perdues.
On se rend vite compte que l'on manque d'agressivité et que les actions incisives des Béarnais nous mettent dans l'embarras la plupart du temps.
Guillaume Ducat se rappelle à notre bon souvenir et règne en maître sur la touche, à aucun moment du match on n'aura les armes nécessaires pour dérégler sa bonne ordonnance et c'est un stock de munitions qu'on laisse à l'adversaire pour nous punir.
Les Palois abusent du jeu dans le petit côté comme s'ils avaient noté que la répétition des actions à cet endroit là nous fragiliserait ailleurs, en tout cas ça sentait le tableau noir à plein nez.
On fait beaucoup de fautes, des en-avants à foison, des passes dans le vide, il n'y a pas grand chose qui va bien sauf peut-être Orabe, tranchant comme une lame, découpant la défense Paloise, une longue passe pour Yarde à l'entrée des vingt-deux, l'ailier est repris, ruck rapide, Rouet pour Ceyte dans l'intervalle créé, nouvel en-avant alors qu'il était seul à 10 mètres de la ligne d'en-but.
Notre mêlée est dominatrice, celle de Pau est à la faute, pénalité de Lopez (3-0).
Comme trop souvent, on gère mal la sortie de camp après le coup de pied de renvoi et inévitablement on se met à la faute, Pau égalise par Henry (3-3).
Et puis nouvelle accélération des trois-quarts Palois, on est aux abois, on manque d'agressivité défensive, Gailleton meilleur marqueur d'essai du Top 14 rajoute une unité de plus à son compteur, transformation d'Henry (3-10).
On continue d'accumuler les erreurs avec des gestes inconsidérés, avec une fébrilité inhabituelle, bref on est à côté de la plaque, le match semble se jouer sans nous, même notre mêlée est en difficulté, pénalité d'Henry (3-13).
Mais on va repartir dans le sillage de Matis Perchaud bousculant à grands coups d'épaules ses adversaires, hélas il y a toujours une maladresse qui vient traîner dans nos lignes et faire commettre l'en-avant négligeant.
A la demi-heure de jeu, une honhada retentit dans le stade et brûle les cœurs bayonnais contrits qui voient les attaques bleues et blanches entachées de fautes de minimes, surement que Gorgadze, le capitaine Palois, y est pour quelque chose.
On voit son casque gris et son abnégation rugueuse se démultiplier aux quatre coins du terrain.
Alors le lanceur d'alerte de nos meilleurs essais va venir à la rescousse, la pénaltouche inévitable et ça marche au premier coup : Bosch marque l'essai de l'espoir, Lopez transforme (10-13).
Il ne reste presque rien à jouer, mais quand ça veut pas...
Pénalité pour Pau sur la sirène, Henry enquille (10-16).
Au retour des citrons comme dirait quelques vieux anciens, on semble avoir une énergie nouvelle, Ceyte marque un nouvel essai, après une passe au pied de Lopez pour Huguet, le passeur transforme l'essai, on est à nouveau devant, d'un petit point (17-16).
L'embellie est un feu de paille, Pau a repris la main, ils nous dominent dans tous les secteurs du jeu, même dans le jeu au sol où tous nos ballons sont ralentis et où on se fait contester par un soutien défensif supérieur à notre soutien offensif.
Un peu avant l'heure de jeu, Zach Henry va rendre la pareille à Lopez en exécutant une merveille de passe au pied pour Laporte, grillant la politesse à deux défenseurs Bayonnais et inscrire le deuxième essai Palois, évidemment transformé par Henry (17-23).
Les joueurs bayonnais vont continuer leurs approximations du jour, des touches perdues, des en-avants devant l'en-but et surtout une action Maqala/Yarde qui se rate de manière incompréhensible alors que l'essai est tout fait.
C'est peut-être le tournant du match, certains le pensent, de toute façon, inutile de supputer, on ne le saura jamais.
Lopez passe une pénalité (20-23).
Il reste à peine dix minutes de jeu et le coup de grâce est Palois, un pilier venu de Géorgie marque un essai entre les barres, le plomb tombe sur les épaules de tous les supporters bayonnais, Henry a transformé (20-30).
On ne sent pas les joueurs bayonnais capables d'aller chercher l'impossible en ce samedi, il y a trop d'à peu près qui leur colle aux basques.
C'est l'agacement qui l'emporte, et il n'est jamais bon conseiller, Ceyte en fait les frais pour une peccadille qui se transforme en carton jaune et le public accorde le césar du déshonneur pour le talonneur remplaçant de Pau, triste émule d'un Neymar du pauvre.
La défaite est amère mais logique, il n'y a rien à dire, il va falloir se remettre la tête à l'endroit pour continuer à croire à un bout de graal ou à défaut de remporter les deux derniers matchs à Jean Dauger, là où on est toujours invaincu...
Prochain match à La Rochelle pendant la fête du jambon, c'est un signe, non ??
mat6483 a écrit :Le résumé de la rencontre par Pierre Navarron , le chroniqueur de l'asso de l'aviron Bayonnais :
La défête...
J'ai pas aimé Anoeta, j'aurais voulu l'aimer comme un Vierzon avant de le détester, j'ai même pas attendu l'ultime coup de sifflet pour entendre tout autour de moi qu'on aurait jamais perdu ce match si on l'avait joué à Dauger: cruelle incertitude de l'humeur du supporter.
J'ai pas aimé l'ambiance, il n'y en avait pas, un brouhaha incessant à l'acoustique en révision, une Peña Baiona désaccordée, un BOC trop aphone pour être vrai, des chants qui ne sont jamais venus, trop de spectateurs, pas assez de supporters.
J'ai pas aimé ma déception à la fin du match, celle qui confine à la frustration acerbe, laissant au coin de la bouche ce goût d'amertume qui contraste avec la joie débordante de Palois venus, une fois de plus, botter le derrière d'une sous-préfecture qui s'est vue plus grosse que le boeuf béarnais.
J'ai pas aimé ces bordées de sifflets contre le buteur adverse, qui en plus ne servent à rien la plupart du temps, il y a mille autres choses à faire où à imaginer pour essayer de déstabiliser un buteur, le sortir de sa concentration en premier lieu mais toujours en le respectant.
J'ai pas aimé le match, il devait être une fête heureuse comme un mariage où tout est préparé à l'avance, le menu, les invités, le prêtre et les VIP, on a même convié la télé espérant la mondovision festive, mais au dernier moment, sans prévenir, le marié est moins sûr et la mariée, cette victoire moqueuse, a dit non pour partir avec un autre.
J'ai pas aimé refaire le film du match sur l'écran noir de ma nuit blanche, tout se rejoue, rien ne change, on perd à tous les coups , la malédiction des mages béarnais devient l'anathème qui rend impossible la victoire Bayonnaise contre des Palois sûrs de leur supériorité statistique.
Jako de Pau a écrit :mat6483 a écrit :Le résumé de la rencontre par Pierre Navarron , le chroniqueur de l'asso de l'aviron Bayonnais :
ps : Il écrit bien ce Pierre Navarron
kikou64 a écrit :eh dire qu'il y en a qui se baladaient dans les rues de San sé incognito
https://www.facebook.com/RealSociedadFu ... 5574529693
canto7king a écrit :kikou64 a écrit :eh dire qu'il y en a qui se baladaient dans les rues de San sé incognito
https://www.facebook.com/RealSociedadFu ... 5574529693
Une belle gomina et les fameuses "lunettes de la consigne"...
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