6 - 2 évident pour moi aussi.
Je fais partie des supporters qui ressentent ce drôle de sentiment ...une ultra-satisfaction sur le plan comptable et sur le fait de les avoir marqués au fer rouge

… mais avec un certain goût d'inachevé ... mitigé sur le fond.
Et je ne pense pas que ce soit « anormal » car juste inhabituel. Non, je pense plutôt que c’est un mal qui tend à devenir récurrent.
C’est presque effrayant à dire, parce qu’hier on en colle 47… mais le ratio occasions / concrétisation reste faible. Trop faible à l’extérieur pour exister, et à mon sens, trop faible pour triompher contre un Toulouse des grands soirs.
Je précise des grands soirs, car ce n’est pas toujours le cas. Cette équipe que je n’ai jamais pu blairer, mais que je respectais jadis avant d’apprendre qu’elle trichait ( Ça, c’est pour éviter le procès du genre « je suce Toulouse) s’est clairement foirée toute seule à Bayonne, je trouve.
Comme Toulon d’ailleurs, la semaine précédente ..ils avaient été tellement mauvais à Bayonne que Mignoni les a punis contre nous en laissant certains cadres en tribune (Jaminet, Mercer, etc.).
Tout ça pour dire quoi ?
Que Bayonne a une chatte monstrueuse et que Toulouse sait rater des matchs.
Alors pourquoi être aussi exigeant envers nos joueurs depuis le début ?
Parce que je pensais par anticipation à l’échéance déterminante qui arrive.
Je m’en branle d’être parfait parfait contre Bayonne ou Paris. Je pense..peut-être naïvement ..qu’il est plus facile de réciter une poésie quand on la connaît par cœur depuis trois semaines.
Nous allons recevoir ce qui se fait de mieux, sans aucun doute.
Ou du moins, ce qui se fait de mieux à chaque fois contre nous (je réitère : on n’a pas la chatte de Bayonne).
J’espère sincèrement me tromper... être le blaireau de service, le supporter qui doute et qui a peur.
J’espère qu’en réalité, ces baisses de régime, ces scories, ces fautes d’inattention au cours d’un même match s’expliquent par la théorie suivante :
Il est difficile de demander à une équipe composée de surdoués, ...de joueurs qui ont sauté une classe, de donner 100 % quand 85 % suffisent à gagner avec bonus offensif en prime.
C’est comme ça que je le vois, et que je peux l’expliquer. Même si c’est un peu condescendant de le penser et de l’écrire.
Je pense que l’équipe de Clermont, elle, n’a aucune marge de manœuvre. Urios le sait, et il demande la perfection, sinon c’est sanction.
Est-ce que notre équipe ultra-talentueuse fonctionne par nivellement ?
Est-ce qu’elle a besoin d’avoir les meilleurs en face pour révéler le meilleur d’elle-même ?
Impatient d’avoir la réponse samedi soir.
Et content aussi de voir Bordeaux aligner une belle équipe ce soir.
En attendant on va aller voir les espoirs
