Re: Communication de la Section
Posté : 25 Fév 2019 16:18
Alléluia !!!
Enfin le président s’exprime avec un peu plus de fermeté, un peu plus d’exigence.
Enfin le président s’exprime dans une forme plus adéquate à sa fonction.
Enfin le président affirme son autorité.
Malheureusement, je crains qu’il ne soit trop tard. Et que ça ne change plus grand-chose à présent.
On s’est probablement trompés dans l’analyse. On s’est appuyés sur une vision macro, sans prêter attention aux éléments micro.
C’est ainsi que, présentée comme une saison de transition, cette saison s’avère en réalité être celle de la fin d’un cycle. Et c’est cela que nous n’avons pas su identifier assez tôt.
On ne passe pas tranquillement d’une saison à une autre sans anticiper les manques à venir. On ne poursuit pas une progression linéaire sans identifier, recruter et intégrer à l’avance les éléments qui permettront d’assurer une continuité en matière d’expérience et de leadership.
Gouverner, c’est prévoir. Et si on ne prévoit pas suffisamment en amont, si on n’a pas de plan B au cas où le plan A échoue, on casse le cycle.
Ce cycle, nous avions su l’initier en 2014, après plusieurs tentatives infructueuses pour forcer les portes du top 14. L’apport de méthodes nouvelles, une exigence de professionnalisation accrue, un discours modifié nous ont permis de casser ce plafond de verre, et de lancer une nouvelle ère.
Ce cycle, nous avons su le poursuivre à travers une gestion intelligente et ciblée de l’effectif. Merci aux Bourgeois, Fakalelu, Falefa, Barrère, Solofuti, Lescalmel, Drouard, Hiriart, Mazonetto … et bienvenue aux Lespiaucq, Pierre, Butler, Dougall, Slade, Votu, Smith, Malié…
Mais c’est là, alors même que l’on venait de structurer l’architecture d’une équipe de Top 14, c’est là qu’il fallait déjà penser à la suite.
C’est là qu’il fallait déjà avoir en tête que Smith et Pierre avaient 33 ans, que Damien Traille en avait 35 et Jean Bouilhou 36 !!! On ne remplace pas ces monuments par un simple claquement de doigts.
Et c’est là que nous nous sommes inconsciemment assoupis, bercées par les progrès constatés et caressant l’illusion d’un Top 6 , 3 ans à peine après la remontée.
Il pourra m’être rétorqué, probablement à juste titre, que nous avons alors choisi de faire éclore nos jeunes talents, nos Vatubua, Daubagna, Moïse, Habel-Kueffner, Pesenti, Lestremeau… en apportant seulement quelques retouches chirurgicales à l’effectif.
C’est une stratégie, oui, et elle est louable !! Seulement, les jeunes pousses, c’est comme les cèpes. Ça peut sortir en 2 jours comme en 8 !! Et là où un Hastoy se révèle en un an, là ou un Rey montre ses capacités, un Colombet ou un Tagitagivalu sont encore en maturation …
Mais surtout, surtout, il ne faut pas perdre de vue que la maturation, ça s’encadre, ça s’accompagne, ça nécessite quelques pointures dont les 2 dernière saisons vont surtout consister à transmettre. Où l’on en revient à cette fameuse continuité évoquée précédemment.
Pour avoir manqué cette étape, il nous faut donc initier un nouveau cycle.
Un nouveau cycle, ce sont de nouvelles méthodes, un nouveau discours. Non pas que l’actuel soit mauvais, nous avons pu en constater les effets. Mais simplement que quand il n’évolue pas suffisamment, les mots s’émoussent, le discours s’use, il ne porte plus. Ce qui a généré en son temps nouveauté, adhésion et motivation devient banal, routinier.
Alors souvent, des dégâts collatéraux surviennent, malheureusement.
Mais il en va de la réussite du projet, de l’avenir de notre club.
Enfin le président s’exprime avec un peu plus de fermeté, un peu plus d’exigence.
Enfin le président s’exprime dans une forme plus adéquate à sa fonction.
Enfin le président affirme son autorité.
Malheureusement, je crains qu’il ne soit trop tard. Et que ça ne change plus grand-chose à présent.
On s’est probablement trompés dans l’analyse. On s’est appuyés sur une vision macro, sans prêter attention aux éléments micro.
C’est ainsi que, présentée comme une saison de transition, cette saison s’avère en réalité être celle de la fin d’un cycle. Et c’est cela que nous n’avons pas su identifier assez tôt.
On ne passe pas tranquillement d’une saison à une autre sans anticiper les manques à venir. On ne poursuit pas une progression linéaire sans identifier, recruter et intégrer à l’avance les éléments qui permettront d’assurer une continuité en matière d’expérience et de leadership.
Gouverner, c’est prévoir. Et si on ne prévoit pas suffisamment en amont, si on n’a pas de plan B au cas où le plan A échoue, on casse le cycle.
Ce cycle, nous avions su l’initier en 2014, après plusieurs tentatives infructueuses pour forcer les portes du top 14. L’apport de méthodes nouvelles, une exigence de professionnalisation accrue, un discours modifié nous ont permis de casser ce plafond de verre, et de lancer une nouvelle ère.
Ce cycle, nous avons su le poursuivre à travers une gestion intelligente et ciblée de l’effectif. Merci aux Bourgeois, Fakalelu, Falefa, Barrère, Solofuti, Lescalmel, Drouard, Hiriart, Mazonetto … et bienvenue aux Lespiaucq, Pierre, Butler, Dougall, Slade, Votu, Smith, Malié…
Mais c’est là, alors même que l’on venait de structurer l’architecture d’une équipe de Top 14, c’est là qu’il fallait déjà penser à la suite.
C’est là qu’il fallait déjà avoir en tête que Smith et Pierre avaient 33 ans, que Damien Traille en avait 35 et Jean Bouilhou 36 !!! On ne remplace pas ces monuments par un simple claquement de doigts.
Et c’est là que nous nous sommes inconsciemment assoupis, bercées par les progrès constatés et caressant l’illusion d’un Top 6 , 3 ans à peine après la remontée.
Il pourra m’être rétorqué, probablement à juste titre, que nous avons alors choisi de faire éclore nos jeunes talents, nos Vatubua, Daubagna, Moïse, Habel-Kueffner, Pesenti, Lestremeau… en apportant seulement quelques retouches chirurgicales à l’effectif.
C’est une stratégie, oui, et elle est louable !! Seulement, les jeunes pousses, c’est comme les cèpes. Ça peut sortir en 2 jours comme en 8 !! Et là où un Hastoy se révèle en un an, là ou un Rey montre ses capacités, un Colombet ou un Tagitagivalu sont encore en maturation …
Mais surtout, surtout, il ne faut pas perdre de vue que la maturation, ça s’encadre, ça s’accompagne, ça nécessite quelques pointures dont les 2 dernière saisons vont surtout consister à transmettre. Où l’on en revient à cette fameuse continuité évoquée précédemment.
Pour avoir manqué cette étape, il nous faut donc initier un nouveau cycle.
Un nouveau cycle, ce sont de nouvelles méthodes, un nouveau discours. Non pas que l’actuel soit mauvais, nous avons pu en constater les effets. Mais simplement que quand il n’évolue pas suffisamment, les mots s’émoussent, le discours s’use, il ne porte plus. Ce qui a généré en son temps nouveauté, adhésion et motivation devient banal, routinier.
Alors souvent, des dégâts collatéraux surviennent, malheureusement.
Mais il en va de la réussite du projet, de l’avenir de notre club.