extrait Midol / Daubagna
Malgré des opportunités ailleurs, il est resté fidèle à sa terre natale et est fier de la représenter en équipe de France.
« Je suis un vrai Béarnais, né à Jurançon. J’ai démarré à la Section paloise en 1999 et en partir aurait été évidemment difficile. J’ai néanmoins failli rejoindre Toulouse (en 2019). L’idée me plaisait mais le projet était aussi super concurrentiel, puisque j’aurais été le numéro 2 d’Antoine Dupont. Je n’ai pas de regret, aujourd’hui. Je suis fier d’avoir participé au renouveau de la Section paloise, qui vient d’ailleurs de se qualifier pour la première fois en Champions Cup. Ce club travaille bien. On sera d’ailleurs quatre palois (Hugo Auradou, Emilien Gailleton, Théo Attissogbe et Thibault Daubagna) sur la feuille, samedi. C’est une belle récompense pour notre formation. »
Durant sa carrière, Daubagna a aussi eu la chance de côtoyer plusieurs légendes néo-zélandaises.
« Oui, il y a eu Conrad Smith, Colin Slade, Tom Taylor, Carl Hayman et Sam Whitelock. Conrad et Sam sont d’ailleurs passés nous voir à l’hôtel à Wellington, avant le match. Colin a failli venir au stade. Je ne garde que d’excellents souvenirs de ces joueurs : ils étaient d’un professionnalisme, d’une rigueur et d’un talent incroyables. D’un point de vue rugby, les côtoyer fut une vraie richesse.
Samedi, à Hamilton, le Palois foulera une nouvelle fois la pelouse avec l’insouciance des débuts… et la sagesse des anciens. Une belle revanche du temps sur les habitudes du haut niveau.