C'est sûr, les avants vont beaucoup plus vite.
A l'arrière, avant l'ère pro, on avait plus de joueurs qui faisaient / avait fait plus jeunes/ de l'athlétisme.
Maintenant ils sont dans les clubs puis les centres de formation, les exigences physiques sont plus complètes donc privilegient moins la vitesse.
En tous cas les exigences de vitesse, particulièrement en France, étaient très élevées dans les années 80.
Moins de musculation, donc par contre ils étaient moins gaillards du haut du corps.
Je me souviens des critiques sur Laurent Pardo qui allait moins vite que le reste de ses compères de l'EDF, pourtant c'était un très bon joueur.
Les chronos requis étaient exigeants.
Et puis on attaquait avec beaucoup de profondeur, alors ça courrait plus.
Le jeu plus à plat actuel produit moins de courses longues.
Par exemple, Novès était très performant, de cette école.
Et les Guillemot, Bruel, Fédensieu, puis Bernat Salles ( qui n'était pas encore un produit pro dans sa formation) , ça allait très très vite.
Çà s'est un peu perdu, now les joueurs des îles restent véloces et puissants, mais pour multiplier les courses longues dans un match c'est plus difficile.
Bref, les avants vont plus vite, les arrières sont plus puissants mais vont moins vite sur les courses longues.
Les ailiers ont les démarrages et l'explosivité, ce qui ressemble plus à l'idée qu'on pourrait se faire d'un centre.
On voit de plus en plus de joueurs se faire reprendre à 5 ou 10 mètres de la ligne après leur percée par des mecs qui ont démarré après en biais.
Avant, leur vitesse était maintenue, voire avec une dernière accélération et le retour en biais ne suffisait pas.
Le jeu a évolué et l'image qu'on a encore parfois de l'ailier lévrier est d'un temps révolu.
Je caricature un peu, mais c'est la tendance.